À toi de jouer !

 In La rubrique de Frédérique

 

À toi de jouer ta partition dans le concert du quotidien.
À toi de jouer, car nul ne va gratter à ta place la guitare de ta conscience ni même s’amuser à souffler dans la flûte de ton esprit.

À toi de jouer
À toi de jouer de ta lumière pour éclairer l’obscurité.
À toi de jouer de bienveillance pour remplacer une à une les lassitudes et les lâchetés qui imprègnent le cours des jours.
À toi de jouer de générosité pour utiliser sagement l’énergie, l’argent, le temps et servir ainsi le bien commun.

À toi de choisir sur l’échiquier de l’existence, les jeux dans lesquels t’inscrire et t’investir ; ils définissent un présent, mais aussi des futurs particuliers et collectifs.
Si les gens chérissent les causes dont ils déplorent les effets, à nous de jouer pour lister les effets délétères dont nous voudrions nous passer.
À nous de remonter aux causes qui les ont engendrées
À nous d’orienter autrement notre regard,
À nous de concevoir des projets porteurs de mieux et de construire le futur que nous estimons désirable.

L’effet ne surgit pas de nulle part, il est toujours un résultat ; et même si nous n’apprécions pas les mathématiques, il est urgent de constater que nos calculs produisent du positif, de la croissance conscience ou de la division égoïste.
Les causes déclinent systématiquement des effets ; et quand nous réalisons qu’ils sont les conséquences de nos engendrements particuliers ou collectifs, se plaindre devient superfétatoire.
La plainte ajoute du noir au noir ; elle allonge inconsidérément les délais d’une possible opération de sauvetage ; elle retarde par ses atermoiements, les interventions de déminage, déminage d’ignorance, déminage d’inconscience ; elle entretient l’attitude démissionnaire, car c’est démissionner que de donner dans les jérémiades qui alourdissent les liens entre tous et toutes, c’est démissionner que de refuser de prendre sa part de cause dans les effets qui nous déplaisent.

Or, s’ils s’insinuent dans nos affaires, c’est pour que nous changions le braquet de nos intentions afin qu’elles cessent d’alimenter l’origine de nos malaises. Mais ce n’est pas des causes extérieures qu’il convient prioritairement de nous prémunir, mais des causes intérieures qui, bien qu’elles échappent à la justice sociale, répondent aux lois fondamentales qui se sont imposées au monde avant, bien avant que les humains ne se dotent d’un code civil.

À nous de jouer
À nous de jouer pour faire du quotidien une esplanade de préférable et non un mur des lamentations.
À nous de jouer de concert, en concert, en décidant chacun, chacune de s’engager dans le loisir de la responsabilité, car c’est à loisir que l’occasion de concourir à de meilleurs effets nous est offerte, c’est à loisir que l’opportunité d’apporter sa graine de salut au monde en ne causant rien qui pourrait nuire, nous est présentée. C’est une question de choix, une question de conscience, une question qui de notre fait appelle une réponse.
À partir de là, cause toujours, l’effet sera là.
À partir de là, choisis ta cause et ajuste là au mieux à l’effet que tu souhaites offrir au monde.
À toi de jouer, à nous de jouer, ensemble pour générer non des effets spéciaux, mais de plus justes effets, dans la joie du jeu partagé.
À nous de jouer !

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