Accoucher d’un nouveau monde
Accoucher d’un nouveau monde, c’est être en capacité d’assumer son rôle et de faire ce pour quoi nous sommes nés. Selon nos âges de conscience, les feuilles de route diffèrent, mais tous les êtres en évolution ont pour devoir de servir ce qui doit être. Ce sont donc nos faits de service qui permettent de donner à nos lendemains la couleur de l’essentialité.
Nos équipements énergétiques aident à choisir les programmes que nous sommes à même d’appliquer. Découvrir ce pour quoi nous sommes réellement conçus permet d’apporter plus d’harmonie à l’alentour proche et lointain. Cela demande évidemment d’inviter la personnalité à se soumettre au programme de l’âme et cela suppose qu’elle y consente sans réticence. Sacrifice apparent, mais réalisation intérieure inspirée par les énergies Vierge qui favorisent le mariage subtil entre l’essence et l’existence, concourent au sauvetage du monde et enfantent ce qui doit être dans la manifestation, après l’avoir affirmé puissamment et antérieurement en Poissons.
Accoucher d’un nouveau monde c’est aussi se considérer comme de nouveaux héritiers. Si jusqu’alors, les ayants droit disposaient d’un savoir, d’un avoir, d’un pouvoir qui leur a été transmis, aujourd’hui ils héritent de responsabilités. Nouvelle succession qui confère le rang de responsable et engage celles et ceux qui en bénéficient sur la voie de la reliance, de l’universelle fraternité et du devenir commun.
La société est malade de divisions, de guerres, d’inégalités, de suspicions et les tentatives menées en vue d’éradiquer les symptômes datent souvent d’un autre temps. L’héritage nouveau exige de traiter les choses du point de l’âme où rayonnent l’amour, l’unité, et applique ce qui s’avère meilleur pour le plus grand nombre, en oubliant les sauve-qui-peut d’antan. Les héritiers du nouveau monde sont les êtres qui construisent demain à partir de leur compréhension des nécessités de la communauté Terrienne, de la communauté humaine, de la communauté systémique et disposent de la capacité de voir, de comprendre, de guérir et d’insuffler l’espoir à chaque nouveau pas sur le chemin qui mène à l’unité.
Les progrès d’hier sont le socle du monde actuel, mais les pensées d’hier ne peuvent engendrer le nouveau. Elles sont les vices de forme d’aujourd’hui et occupent le terrain empêchant le surgissement de l’inconnu sans précédent. Le mental concret sépare et les idées passées se sont arrêtées sur les rives d’un inédit au goût de déjà-vu. Toute tentative pour les perpétuer ou les ressusciter vient faire écran, barrage aux unités encore en germes.
Les justes relations entre les hommes et les femmes, entre les pays du nord et ceux du sud, entre les pauvres et les riches, entre les vaccinés et les non-vaccinés se cherchent, se trouvent parfois, mais sont sans cesse à inventer. Les gestes barrières viennent mettre de la distance physique là où il faudrait développer l’aura du cœur. Celle qui irradie, contamine de beau, et éradique la division.
L’immunité est une affaire de cœur, elle rime avec innocuité, avec ubiquité et nous demande de vivre, tête, cœur et corps accordés sur une note d’union. Les nouveaux héritiers y veillent et cherchent à la cultiver, car le monde est en perpétuelle mutation.
Accompagnons-le, accompagnons-la !