Captivant ?

 In La rubrique de Frédérique

De la captation à la captivité ou de la captivité à la captation, un mouvement qui nous attire ou qui nous prend en conscience ou en toute inconscience. Si penser invite à capter les vibrations du mental abstrait afin de les traduire en idées nouvelles, opiner, réagir, commenter se contentent de transcrire le déjà vu, déjà su, pour proposer des petits arrangements convenus qui nous « engeolent » bien plus qu’ils nous enjôlent.
Captifs de vibrations présentes sur Terre en permanence, nous ne comprenons pas toujours les émois, images, remarques ou réflexions qui nous traversent, nous ne savons pas de quoi nous sommes captifs et nous ne discernons pas clairement ce qui nous capte réellement. Seule certitude, nous sommes captés ! Le reconnaître autorise une sortie de captivité ; ne pas le voir nous y maintient.

Captifs des apparences, captivés par nos histoires, nos mémoires, nos souvenirs accordés à notre taux vibratoire du moment, l’art de libérer le poids du passé tout en tenant compte de son apport est une discipline intérieure.
C’est en écoutant le silence que nous pouvons aborder l’avenir, loin des cacophonies d’hier, mais sa perception demande présence à l’instant et dépassement permanent. Pénétrer le silence au-delà de ce qui maintient en captivité révèle une note de liberté que chacun découvre en rencontrant son être fondamental.
Il ne s’agit plus alors de capture, mais d’union, de fusion, d’alliance créatrice qui s’actualisent et trouvent droit de cité. Droit de cité pour s’implanter, droit de citer pour dire ce qui doit être et identifier tous les murs qu’il faut abattre pour rejoindre cet espace de joyeuse harmonie ou nul ne connaît plus la captivité.

La capture est sournoise, souterraine ; elle est aussi attrayante, désirable, méprisable ou répugnante ; tout ce qui agite le monde de la manifestation, tous les désirs avoués, avouables ou inavouables, toutes les peurs et les tergiversations résultent d’un bain énergétique ambiant dont les remous troublent l’accès qui mène aux portes de l’essentiel. Nous sommes trempés, imbibés, traversés de fréquences vibratoires limitantes que nous entretenons à l’envi, incapables de quitter nos zones d’immersion, tant elles nous semblent vitales.

Bien que captifs des eaux dans lesquelles nous nageons sans en distinguer véritablement les couleurs, nous sommes pourtant indéniablement reliés à une ancre spirituelle. La percevoir incite à quitter l’aire de captivité circonscrite par les mondes du pensé, du senti, de l’imaginé et du tangible. Captés, captivés par les formes physiques, émotionnelles et mentales qui masquent d’autres réalités sous-jacentes, nous sommes prisonniers d’un irréel aux allures de réel ; mais, en passant de captation en captivité aveugle, puis de captivité reconnue en libération, nous cheminons sur une voie qui mène de l’irréel au réel.

Dans les jeux d’ombres et de lumière, nous sommes captifs de contre-jours, captivés, enfermés dans des halos d’illusions captés sans y prêter importance. Mais choisir de capter la lumière et la reconnaître comme une source d’énergie omniprésente ouvre grand l’espace lumineux des possibles.
À nous d’éclairer collectivement l’ombre afin d’en libérer le monde, à nous d’aiguiser subtilement notre regard pour sortir des mirages, percer le voile du paraître, dégager les digues des habitudes devenues lois pour éprouver, épouser, cultiver et rayonner la légèreté de l’être.

Captivant !

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