On fait comme on peut, mais on peut bien mieux

 In La rubrique de Frédérique

On fait comme on peut, mais on peut bien mieux.
Ah bon ?
Le bien, le bon, le mieux parsèment nos existences et nous jouons à saute notions au gré de nos aventures, de nos enthousiasmes ou de nos réticences.
Le bien avance parfois incognito ; il se pare d’attraits divers ou se masque sous des miasmes de grisaille, mais il est là, tapi dans l’ombre, prêt à surgir de toutes les situations pour donner une vision nouvelle des événements que nous traversons.
Il existe un grand bien, détaché de toute visée quantitative qui se construit et se diffuse au fil de notre capacité à le percevoir.

Il en va de même du bon qui se grandit du bien reconnu et cherche à se hisser au rang d’évidence. Quand la vie sonne le bon et qu’elle est appréciée comme telle, un vent de gratitude inonde nos relations au monde ; c’est là que le mieux entre en scène et vient dire combien le bien, le bon sont beaux et ne demandent qu’à fleurir tous les espaces du quotidien.

Le bien, le bon, le mieux sont à cultiver ensemble et en particulier pour ensemencer le monde de graines de possibles et l’enrichir ainsi d’unions fécondes et pacifiques.
Comme toutes semences, ces graines subtiles exigent de l’attention ; elles attendent d’être choyées, arrosées de prévenances, de délicatesse pour colorer nos intériorités de leurs essences et se disperser sans retenue à la surface du globe qui les accueille. Ainsi s’enrichissent nos terres.

On fait comme on peut, mais on peut bien mieux. Non ?
Pourquoi alors, oublier le bien, le bon, le mieux et nous lamenter ? Pourquoi ne pas offrir à chaque instant le bien bon mieux qui s’éprouve en chacun de nous et offrir en partage le mieux dont nous sommes capables pour concourir au bien commun qu’il est bon de goûter collectivement ?
Jeux de mots, jeux de bien, jeux de bon et jeux de mieux à pratiquer assidûment plutôt que de jouer à gaspiller notre énergie à ne rien donner pour améliorer la communauté.
Il suffit d’une intention pour mieux, pour bien, pour bon donner et abandonner les railleries et les travers qui nous enferment dans nos contentements comme dans nos mécontentements. Ceux-ci n’offrent rien au mieux si ce n’est un délai supplémentaire pour le réaliser !

Bon ben, va falloir faire mieux, être mieux, penser mieux, râler moins, offrir plus et aiguiser notre reconnaissance envers le bien dès à présent, envers le bien en devenir, envers le mieux qui se dessine et le bon à travailler de concert, pour laisser place de plus en plus au bien commun, au mieux en mieux sans cesse croissant.
Il est bon de s’y atteler pour un mieux partagé ; il est bien d’épouser le vent de liberté qui s’éprouve lorsque nous sommes à la juste place, dans le bon tempo et offrons avec légèreté ce que nous avons à donner. Alors la joie d’être devient l’expression d’une responsabilité assumée, car en faisant au mieux nous ressuscitons le bien et lui rendons ses lettres de noblesse.

Quel bon heur !

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