Ensemble, tout est possible
Arrêtons !
Cessons d’élever des barrières, éradiquons la haine, considérons la mort en face, apprivoisons-la et comprenons qu’elle nous décharge régulièrement de nos avoirs comme de nos manques.
Cessons de nourrir la peur pour être en mesure d’accueillir l’autre comme nous-mêmes dans toutes nos dimensions.
Considérons ce qui nous dérange,
Considérons ce qui nous arrange,
Réalisons que c’est en rejoignant la ronde de la communauté Terrienne que nous bâtirons un monde de plus grande harmonie.
Commençons, continuons, construisons. Le changement c’est maintenant mais c’est aussi ici !
Prôner la transformation ailleurs fait de nous des attentistes et non des acteurs et des actrices.
« Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde » disait Gandhi ; il ne suffit pas de le savoir, il ne suffit pas de le dire, il faut encore l’agir pour diffuser sur les réseaux subtils de notre société un air de fraternité.
Sans éradiquer en nous la haine et le séparatisme, tous nos mots masquent les véritables maux et ne résorbent pas les peurs et les incompréhensions qui érigent tant de barrières entre les Terriens.
S’attacher à l’avoir plutôt qu’à l’être, confronte à la peur de perdre et invite sur nos scènes quotidiennes, le soldat défendant les biens acquis au péril de l’être.
S’attacher à défendre l’être convie le guerrier de lumière, libéré du quantitatif, à faire croître les qualités qui profitent à tous.
La peur gangrène nos sociétés et façonne des murs qui séparent les humains ; ceux qui ont, ceux qui ont moins, ceux qui n’ont rien, ceux qui rêvent d’avoir et ceux qui ne rêvent plus qu’à conserver sans partage l’état du monde qu’ils ont construit sur une parcelle peu représentative des besoins de l’ensemble.
Le guerrier de lumière comprend, éclaire, envisage le monde comme un ensemble où chacun est indispensable et non comme un espace où certains sont indésirables car ils perturbent ceux qui vivent dans des conditions salutaires.
Le monde est un Tout ; l’accès à la décence, vital. Décence matérielle, décence affective, pour promouvoir des conditions de croissance minimales qui lui confèreront ses lettres de noblesse.
Quand les besoins fondamentaux seront satisfaits pour tous, quand nous aurons lutté inlassablement pour la réalisation de cet objectif, l’éducation au bien commun ouvrira une véritable ère de fraternité.
Allons-y, n’attendons pas en nous lamentant de voir les nationalismes et les apartheids surgir ; commençons à aplanir les barrières qui en nous, alimentent les divisions sociétales qui de plus en plus s’affichent…
Les soldats se trompent de combats ; ils veulent éradiquer l’autre. Les Guerriers de lumière, eux, cherchent à éclairer pour mieux comprendre et dissoudre les nœuds d’inquiétude, de répulsion, d’envie, d’hégémonie qui ne permettent pas de reconnaître l’autre comme un semblable.
Tant que nous aurons peur de l’autre, tant que nous aurons peur de perdre, nous ne pourrons gagner en humanité.
Débarrassons-nous de nos œillères, soignons nos schismes, nos séismes et reconnaissons-nous pour faire naître et croître l’ère du Bien, du Beau, du Vrai.
Ensemble, tout est possible !