Ménage de printemps

 In La rubrique de Frédérique

Le ménage de printemps invite à dépoussiérer les maisons du sol au plafond ; il témoigne de l’énergie Poissons dans laquelle nous baignons sans toujours le savoir.

Choisir de tout conserver et s’attarder sur chaque objet avec son lot de pensées et d’histoires associées ou décider de s’en séparer car il encombre les placards, les étagères depuis si longtemps qu’on en avait oublié son existence ?

Quels sont les objets, les courriers, les vêtements, les vieilles reliques qui nichent en des lieux empoussiérés ?
Quels sont les émois, les rancunes, les souvenirs heureux ou malheureux qui prennent place dans les recoins de notre mémoire et colorent toujours ce qui nous arrive ?
Quelles sont les habitudes qui empêchent de questionner le sens caché du faire ?
Quelles sont les pensées d’hier, les ritournelles qui emprisonnent dans la glu, des lieux communs obsolescents que nous remettons pourtant au goût du jour ?

Et si nous partions à la chasse au gaspi de conscience. Si nous partions à la chasse à l’inutile ? Non pour en établir une liste exhaustive, ce qui serait encore se laisser prendre au piège de la forme, mais pour chaque fois, risquer la question de l’utile et de l’essentiel présents derrière nos avoirs, nos actes, nos émois, nos réflexions.

Osons nous demander si nos ressentis, nos idées, nos faire et nos non faire, répondent à un appel intérieur actuel ou s’ils ne font que perpétuer une demande périmée que nous alimentons par défaut d’écoute.

Lâchons ce qui se voit, pour ce qui est encore indistinct mais dont la conscience pousse pour dire ce qui doit être en desserrant l’étau des antiques manières.
Sauvons-nous des immersions multiples en nous dégageant du superflu.
Les Poissons sont un signe de libération ; ils invitent à une légèreté vibratoire qui échappe à l’emprise du passé pour trouver place dans une façon d’être plutôt que dans un faire particulier.
La libération est exigeante, elle concerne tous les plans et ne tolère pas l’inconscience. Se libérer des peurs, des habitudes, des désirs, des envies avouées ou inavouables, se libérer de l’accessoire implique une présence permanente à l’être, seul capable d’imposer les choix fondamentaux à chaque étape du quotidien.

Sauver la conscience avant les formes est un travail libérateur.
C’est en se vouant à l’essentiel que l’on quitte les rives du secondaire, non en se forçant à l’abandon du suranné.
Inscrivons ce qui n’est plus d’actualité au registre du dépassé pour aller dans le dépassement du moi, rejoindre le Soi qui cherche à s’exprimer.
Éclairons nos consciences pour être en mesure de choisir ce qui concoure à l’avancée du monde et non à sa stagnation.
Nous sommes tous indispensables à la réalisation de ce qui doit être.
L’oublier sert d’alibi à l’inertie qui laisse aux autres le loisir du travail.

Bon ménage de printemps !

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