Pense bien ou pense bête ?
Pense bien, pas pense bête ! Pour ça, c’est pas compliqué, faut juste apprendre à penser.
Pense bien, mais pour ça, va falloir sortir des opinions toutes faites.
Pense bien, pense dans un cadre large pour ne pas te limiter aux œillères de tes mémoires.
Pense bien, parce que pense-bête ne fait pas avancer les choses.
Et si parfois, il faut des pense-bêtes pour ne pas oublier de penser bien, les pense-bêtes ne sont là que pour nous rappeler que nous ne sommes pas présents à l’instant et que nous avons besoin d’eux pour habiter l’ici et maintenant en toute conscience, sans nous évader dans de bêtes digressions, dont nous ne reconnaissons finalement aucun bénéfice, si ce n’est d’avoir été ailleurs et de nous être perdus dans les flous et les flux d’un imaginaire non structuré.
Pense bien pour ne pas avoir à penser bête.
Pense bien, mais aussi pense le bien, car penser est un premier pas pour créer, une occasion de choisir, d’être, ou d’agir.
Pense le monde et il te le rendra.
Pense bien pour que le bien se déroule, pour que le bien se développe, pour que le bien prenne corps, pour que le bien finalement emplisse le quotidien.
Pense le bien et dans ce lieu secret où tu peux te rendre, dans les espaces de la pensée où tu peux séjourner sans que nul ne le sache, déroule le bien pour qu’il se montre, qu’il s’offre, rayonne et donne le goût d’y adhérer sans réticence. Déroule le bien et sers-le sans résistance, car le bien se propose et attend que l’on en dispose sans jamais rien imposer
Témoigne du bien pour donner l’envie d’y souscrire et de s’en parer, car le bien accueille, le bien comprend, le bien se réjouit de tous les potentiels qui cherchent à s’exprimer, le bien accompagne celles et ceux qui le perçoivent à travers tout ce qui se présente, malgré les apparences.
Pense le bien et cherche aussi à penser vrai.
Pense vrai, pense véritablement, pense que la vérité n’est jamais qu’une valeur relative ; ne t’arrête pas à ta vérité, mais cherche la vérité qui unit les êtres dans le grand champ du vrai aux contours expansifs.
Pense vrai, pense bien, et cherche à penser le bien, à penser le vrai en fonction des circonstances avec lesquelles tu évolues.
Les choses ne sont pas données une fois pour toutes, elles se transforment. Alors, pense bien pour t’accorder à l’évolution, pense bien pour permettre à l’adelphité de croître, et à l’humanité de s’extraire de sa bêtise.
Pense bien pour être moins bête et plus conscient de ton impact sur le devenir du monde.
Pense bien, pense le bien pour ne plus avoir besoin de pense-bête. Pour oser sortir des ornières de la pensée, jouer la carte de l’ouverture et réussir à penser ensemble le bien commun.
Car, comme l’écrivait déjà Victor Hugo : « Le bien qu’on fait parfume l’âme. »