Président de la république

 In La rubrique de Frédérique

Président de la République ou roi du monde, à nous de présider notre chose publique et de prendre soin de notre entourage.
Si chacun sème le bien et s’occupe de plus grand que lui, que ce plus grand comporte deux ou un milliard d’individus, il fait croître le bien commun. Car la contagion de l’amour n’est pas l’expression d’une maladie, mais celle d’une bienheureuse attitude, qui se déploie sans compter si nous nous y donnons.
Nous sommes rois et reines d’un monde que nous présidons, en présidant à notre propre intégrité, en présidant à l’intégrité de nos proches, à celle des êtres que nous rencontrons, en présidant à l’essor de la bonne volonté et de l’innocuité, sans jamais rien imposer.

C’est cela être un sauveur du monde. Ce n’est pas militer pour convaincre, ce n’est pas envahir pour soigner, c’est apporter une graine de salut, une graine de lumière, une graine de compréhension au présent, dans l’ici et maintenant de notre incarnation.
Il n’est plus question de revendiquer quoi que ce soit, mais de vivre pleinement ce qui nous semble devoir être en se mettant au diapason de notre essentialité.
Mais, nous chérissons souvent les causes dont nous déplorons les effets ; nous refusons de mettre en œuvre des solutions adéquates qui risqueraient de venir bouleverser l’équilibre parfois malsain qui nous sert de référence.

Ainsi nous savons ce qu’il est bon de faire, mais nous évitons soigneusement de le faire pour pouvoir continuer à servir le monde des lourdeurs avec lesquelles nous évoluons. C’est avoir mal, sans se donner les moyens réels d’aller mieux. Cette drôle d’habitude qui n’a rien de drôle, se retrouve à tous les niveaux de nos comportements.
Il faut parfois attendre que la douleur soit insupportable pour y remédier ; et cela est vrai d’un mal de tête, d’un mal de dents, mais aussi d’un mal émotionnel ou d’un mal situationnel. Nous préférons parfois rester scotchés sur une attitude de plainte, plutôt que de prendre les mesures qui s’imposent pour passer à une étape résolutive.
C’est que nous avons des habitudes ! C’est que nous avons des rôles engrammés, des définitions de nous-même auxquelles ne pas déroger !

Ce sont nos usages, nos manies, nos routines qui créent les équilibres et les déséquilibres forgeant notre identité ; ceux-ci sont le jeu de forces à l’œuvre, d’énergies qui travaillent pour elles-mêmes et nous leur laissons le pouvoir si nous ne décidons pas de prendre part à l’amorce d’une remontée vibratoire. Car tout mal est la densification d’une énergie qui ne circule plus ou qui s’enlise sans le savoir.
Tout mal attire notre attention sur un point qu’il s’agit de traiter, sur un problème qu’il convient de résoudre et non pour conforter une plainte, en l’entretenant ou en ne faisant rien ; c’est ainsi que nous pouvons opérer au mieux avec ce qui nous est proposé.

Le salut du monde, le salut de notre monde en dépend et en cette période de chaos particulier, il est temps de nous atteler à cette tâche de sauvetage, car seuls ceux qui s’engagent participent à la délivrance. Sauve qui veut, à condition d’entrer en résonnance avec la quintessence qui impose d’aimer et de s’oublier pour être pleinement présent à l’œuvre d’amour en marche.
Présidons à notre chose publique.

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