On ne peut pas s’assurer contre la connerie, mais on peut s’assurer d’avancer en cherchant toujours à réinterroger nos poncifs pour les faire évoluer.
Une seule solution, la compréhension. Une seule solution pour permettre une réalisation. Car si on cherche à créer quelque chose sans comprendre son sens, son pourquoi, son comment, on risque fort de mal mener notre entreprise.
Mais rien de grave ; c’est quand on voit que nos essais ne marchent pas, quand on constate, une nouvelle fois, les ornières de nos impasses ou les routines de nos satisfactions sans surprises qu’un sur-effort de compréhension s’impose sous couvert d’un ras-le-bol salvateur. Dès lors, l’invitation à comprendre plus avant de quoi il est question, nous oblige.

Comprendre, cela permet de ne pas en rester aux acquis et d’inscrire toujours dans une dimension plus large nos façons de nous appréhender et d’appréhender le monde. Comprendre la genèse, le fonctionnement des choses, des évènements, des émois, des pensées, comprendre l’harmonie ou la dysharmonie de nos arrangements intérieurs, comprendre les énergies qui parfois nous cantonnent à des habitus désaccordés et cacophoniques, comprendre est indispensable, car le monde attend de nous un accord.

En reconnaissant sa raison d’être et son organisation, notre participation à ce grand tout qui nous dépasse, nous englobe, nous donne vie, s’éclaire et nous invite à prendre place dans le grand chantier Terre, avec plus de conscience.
L’important c’est d’aimer, mais aimer c’est apprendre à comprendre, comprendre que nous sommes, depuis quelques milliers d’années, engagés dans un grand œuvre à parfaire avant de pouvoir s’en dégager.
Apprendre à comprendre les petits comme les grands aléas personnels et collectifs afin de tirer leçon de toutes les expériences ; apprendre à comprendre qu’il n’y a qu’une seule solution, avancer progressivement vers l’ajustement le plus adéquat de nos êtres, au monde. C’est dans la délicatesse et l’unisson de nos rayonnements que s’engendre le bien commun.

Utile donc d’apprendre à comprendre nos grands et nos petits travers pour les réaligner sur l’intention de l’âme.
Utile d’apprendre à comprendre les couacs de nos contemporains, comme ceux de nos prédécesseurs pour percevoir les acquis dont nous sommes porteurs, acteurs, passeurs pour les alléger et les transmuter.
Utile d’apprendre à comprendre notre interdépendance, fondatrice, fondamentale pour nous mettre en phase avec nos frères et sœurs Terriens.
Utile d’apprendre à comprendre pour prendre ensemble le chemin du retour qui reconduit vers l’unité originelle.
Utile d’être ensemble, utile de saluer l’ensemble à chaque instant pour le faire croître dans la conscience de toutes les existences.

Apprendre à comprendre pour apprendre à aimer, c’est tout à fait utile de nos jours !